• Pièce pour 8 danseurs.
Écriture et conception : Stéphane Vincent
Chorégraphie : Stéphane Vincent
Costumes : Sylvie Guzeldère
Musique originale :
  • Dulcia Linquimus Arva : Les quatres saisons de Vivaldi recomposées par Max Richter
  • Stabat Mater : Henri Peyrous quartet
Création lumières : Florian Macé
Régie son : Valentin Piederrière

Cette création, au travers de deux tableaux, questionne le corps en souffrance. Elle offre aux spectateurs une invitation à être touché et bousculé.

Dulcia Linquimus Arva (2018)

Première partie d’un triptyque, ce tableau aborde la question de l’exil et de la souffrance qui en déborde. Quitter ses propres rivages souvent pour s’affranchir d’une douleur quotidienne en espérant qu’ailleurs le ciel est plus clément, que l’inconnu est forcément source de bonheur. Voyage de vaine espérance ou de liberté réelle ?

 

Se heurtant au mouvement des Quatre saisons recomposed by Max Richter, huit danseurs explorent différents états de corps qui se font et se défont, et misent tour à tour sur le mouvement singulier et multiple pour diffuser l’émotion.
A travers cette pièce, Arboredanse poursuit son exploration de la création partagée entre le chorégraphe et les danseurs, centrée sur l’écoute, la présence, et l’écriture chorégraphique.

Stabat Mater (2019)

L’objet de ce nouveau tableau, c’est ce corps qui souffre en s’oubliant, en se dégradant, en s’affrontant, en s’isolant et en compatissant. Ce corps qui traverse des états différents et pluriels, et ne cesse de rappeler à l’être sa douleur de traverser une existence sinueuse et bosselée. C’est également puiser dans de nombreuses philosophies ancestrales comme modernes, qui avancent l’idée que la vie en elle-même est souffrance.

Sur le pari tenté d’une bande-son free jazz, c’est donc le corps qui dit, qui parle, qui hurle et qui offre à celui qui regarde une invitation à être traversé, touché, bousculé.

Mise à jour le 06/02/2020