Pièce pour seize danseurs.

Ecriture et conception : Nina Gabillet et Stéphane Vincent

Chorégraphie : Stéphane Vincent

Musique Originale : Hadi El Gammal

Création lumières : Vincent Bodin

Création vidéo : Franz Dostal

Costumes, Aurore Halpert et Colette Forner

Un garçon et une fille, ils sont deux et ils racontent. Sur scène le noir tombe. Le crime est fait. Au fond les six suspects, immobiles, attendent. Le corps et les gestes tenaillés par le groupe qu’ils forment, ils s’en dégagent peu à peu, les uns après les autres, faisant défiler leurs défenses au gré des interrogatoires, menés par l’enquête et le regard de l’inspecteur.

Une masse d’ombres silencieuses leur collent à la peau, les tiraillant aux limites d’eux-mêmes, dansant à l’insu des suspects ce qu’ils tentent à tout prix de cacher ; les menant peu à peu au risque de se dévoiler, les soulevant l’un après l’autre jusqu’au cri comme un haut-le-coeur, cri de libération, cri d’une victime ou du criminel ? L’inspecteur, lui, doute. Trompé dans ses hypothèses, il est attiré par ce qui est caché, par l’ombre qui danse derrière – comme le garçon et la fille qui, attirés par l’histoire qu’ils racontent, ne voient guère la menace de s’y faire engloutir.

Injonctions Paradoxales est une création originale, et la première de la compagnie Arboredanse, qui a nécessité huit mois de conception en amont, et quarante jours de résidence. Les artistes ayant participé à l’élaboration de la pièce ont apporté leur concours gracieusement pour soutenir l’association dans la création de cette première pièce.

Mise à jour le 25/10/2019